le site Music Lodge proposait récemment une summer playlist. je propose la jamaïque et je n'en dirais pas plus, je laisse la musique parler...

et sur les francais, vous savez quoi?

on sait que vous adorez couvrir vos plats de sauce, vous avez aidés à gagner la révolution américaine, vous avez eu quelques-uns des réalisateurs de ciné les plus connus dans les années 1960 et vous adorez jerry lewis. hmm, quoi d’autre ? Vous avez résisté contre les nazis, vous faites des fromages et du vin, vous détestez bush et adorez obama et c’est assez marrant quand des français font du rap. ah, et vous fumez tous aussi.

un peu dingue, un peu conne, un peu jolie, un peu drôle, un peu souriante, un peu méchante, un peu allumeuse.

elle le rendait un peu amoureux.

pa-pa-pa-ma-ma-pa-pa-pa-pa-tam-lam-pa-pa-pa-la-pa-pam-pa-pa-pam-pam-pam (elle chante et tape du pied)
mmm mmm mmm mmm mmm mmm mmm mmm mmm mmm (elle fredonne et fait la mélodie avec son doigt)
papa-ooma-mow-mow, papa-ooma-mow-mow (elle s'énerve, elle a raté)
MRMRMRMRMRMRMR (elle se transforme en tornado)
well, everybody knows that the bird is the word! (elle se décide à chanter)

<egocentrisme inside> ce mal de gorge qui persiste se couple d'une nuit de merde. rentré d'espagne a 1h, poirauté pour le taxi, je suis rentré chez moi a 5h. alors que je dormais profondément, mon téléphone sonne a 5h30. rappellons qu'à 5h30 du mat’ en général trois personnes seulement sont susceptibles de m’appeler : mon cousin qui sait que je ne dors pas et qui a une question existentielle genre “comment il s’appelait le troisième mec des 2be3 ?” ; un pote qui sait que je ne dors pas et qui aurait trouvé un bon plan pour le weekend ; un ami qui se fout que je dorme ou pas et qui m’appelle quand il est bourré pour me dire des trucs de mec bourré. je check mon téléphone, le numéro qui s’affiche est inconnu de mon répertoire et il n’a pas laissé de message. m'en fous, je relève pas, j'étais en train de dormir, merde. a midi, après quelques heures de sommeil intense, ma soeur se met à gueuler contre ma mère sans se soucier de son gentil frère qui ne demande rien de plus qu'un peu de paix pour dormir (bordel). l'espagne c'était semi-bien, je suis déçu de rentrer en france et paradoxalement content d'y être.

bon malgré tout je suis pas blasé, c'est l'essentiel. neil est allé aux manifs, je reprens son slogan pour conclure.

peace & justice for all. =)

putain ca fait une plombe que j'ai pas écrit ici..

comment résumer le dernier mois en deux phrases?
metallica c'était énorme.
tout va bien

le rock, à  la base, c'est une musique qui doit frapper le public, à la fois par sa hargne et son immédiateté.

putain, j'ai revu son fils, il a déjà 13 ans. ca fout la rage les gosses, un jour ça mange des chocapic devant les tortues ninja et le lendemain ça décapsule des bières avec les dents en écoutant les ramones. imagine, 4 ans avant, tu allais le garder avec sa petite sœur chez sa mère que t'aimais pas trop, tu l'aidais à construire un temple égyptien en légo et t'essayais de le foutre au lit avant 9h pour mater tranquillement la télé toute la soirée et te faire 20euro peinard. maintenant tu le revois les cheveux mi longs avec son iphone, son appareil dentaire et sa chemise noire, à se demander si c'est le gosse avec qui tu sacrifiais tes vendredi soir pour jouer à la bonne paye.

j'ai imaginé qu'un jour je serais plus vieux et que mon fond de connerie primaire m'aura fait tomber dans des profondeurs abyssales de stupidité, traduisant à merveille ma définition du vieux con. qu'un jour, j'aurais décidé qu'apprendre et se remettre en question, c'est pour les autres, et je me complairais dans une ignorance crasse. qu'un jour, je serais seul et aigri, surement. un jour, j'aurais jamais fait le tour du monde en bateau, chameau, moto, vélo, chevaux avec un sac à dos, et tout ce qui rime en o. et alors forcément, puisque je serais comme ca, quand mes petits enfants viendront en me demandant à quoi servent mes médocs et si je trouve beaux mes cheveux blancs, je rigolerais bêtement et je me tairais.

ya til une chance que tout celà n'arrive jamais?

lui, c'était juste du viscéral. de la rage utilisée sans nuance, façon arme de destruction massive, l'exagération constante, ou la plante remplacée par une jungle. des directs qui s'écrasent sur ta sale gueule de pseudo bad boy de quatorze ans pour mieux la faire jouir quatre ans plus tard. et tout ca l'air de rien. c'était du rock n' roll aux cheveux blancs, de la dynamite dans un corps inadapté. le contraire de ce que j'avais pu espérer, mais exactement ce que je regrette. je l'imaginais en tueur froid, sans état d'ame apparent, alors qu'au fond, ca bouillonnait, mais ca, il le gardait pour lui. des clopes, une radio, et un jardin secret un peu trop grand.

oui je sais, je n'ai pas écrit depuis longtemps. après de maintes protestations (c'est bon vous pouvez arrêter les combats dans la bande de gaza) et vu que c'est dimanche et que je me suis réveillé à  11h00 ce matin, je me suis dit allez hop un peu de courage, le monde a besoin de savoir si tu as mangé des céréales ou des cookies ce matin.

bon tout d'abord, j'ai bien eu le monde puisque je n'ai mangé ni l'un ni l'autre. prend ca, monde.

sinon en ce moment c'est happiness, je commence à  écrire des bouts de nouvelles à  l'internat, jles continue sur l'ordi et je les finis jamais. je regarde plein de films, j'ai arreté wow et facebook, je suis dans une boulimie musicale, je recommence à  bosser à l'école et je recommence à  dormir. je sais toujours pas ou je dormirais pour le concert de metallica, mais osef, tout ira bien. bon c'est pas tout mais je dois manger et acheter des clopes. au revoir, monde.

sans argent, pas de chips.
sans chips, pas d'apéritif.
sans apéritif, pas d'alcool.
sans alcool, pas de samedi soir de folie.
sans samedi soir de folie, tu regardes TF1.
si tu regardes TF1 le samedi soir, t'as une vie de merde.
si tu as une vie de merde, c'est que tu es un raté.
si tu es un raté, tu n'as jamais eu de chance dans ta vie.
si tu n'as jamais eu de chance dans ta vie, tu es un loser.
si tu es un loser, tu as tout perdu.
si tu as tout perdu, tu n'as plus d'argent.
sans argent, pas de chips.
sans chips, pas d'apéritif.


tom démontre que notre vie est controlée par les chips.

putin, encore une année finie... A nous 2009. 2009 ! déja ! fin des années 2000... merde ! l'an 2000 c'était un putain de réveillon où on avait regardé le soleil se lever avec ma mère, où on avait eu peur que tout nous pète à la gueule et où on avait mangé une buche dégueulasse. mon père faisait encore à manger pour noel, j'avais pas vraiment de soucis et j'avais les cheveux courts. et nous voila  presque en 2009, et tout change, plus souvent pour le meilleur que pour le pire. une nouvelle année. tout ca pour avoir une grosse gueule de bois le lendemain du réveillon. life goes on.

quand j'écoute sonic youth, je me remémore toujours les vacances de cet été, passées a brailler sugar kane dans les descentes en rafting. le rocknroll a définitivement sa place partout.

et quand elle y pense elle mord ses lèvres surtout
celle du bas
elle ronge ses ongles qu'elle ne vernit jamais surtout le majeur et l'index
elle ne se force pas à sourire simplement
elle s'en fout.

il pleut bien sur, mais ce matin, elle s'en fout.

elle voudrait rester là, assise sur la chaise devant l'ordinateur et écouter de la musique dans le gros casque qu'elle a offert à toyboy pour son anniversaire, boire lentement son café au lait qui refroidit trop vite et regarder les gouttes d'eau couler sur la fenetre.

il est 8h22 et elle doit etre à l'école dans 8 minutes. elle n'arrive pas à partir. elle pense à toy qui dort encore et qu'elle a embrassé il y a quelques minutes, son visage enfoui dans l'oreiller bleu et ses cheveux fous plein de nuit.

elle se sent bien. elle écoute wild is the wind de nina simone et elle est calme.

Like the leaf clings to the tree,
Oh, my darling, cling to me
For we're like creatures of the wind, and wild is the wind
Wild is the wind

elle se décide finalement à appeler un taxi. il arrive dans la minute. il y a une chanson de dirty dancing. le chauffeur fredonne l'air lorsqu'elle monte. il lui demande où elle va. elle le lui dit.

il lui demande d'où elle vient. il lui demande si elle est étudiante. oui, si on veut. et ce matin, elle est en retard. il dit que de toutes facons, ce n'est pas grave, les femmes ont le droit d'être en retard. les hommes, non, on les réprimande, mais les femmes, elles n'ont qu'à faire des yeux de biche et tout leur est pardonné. celà semble l'excéder. elle n'a pas envie d'argumenter.

il y a du monde sur la route. le chauffeur le lui fait remarquer. elle lui dit que ce sont probablement des femmes en retard pour le travail. il rit un peu, surement pour lui faire plaisir.

après une dizaine de minutes, il la dépose à destination. elle lui donne son argent, un peu de pourboire. il la remercie.

elle rentre dans le batiment. elle s'assied à sa place habituelle.

la journée commence.

le vent souffle toujours.

j'avais tellement envie de lui dire d'aller se faire foutre, mais non, j'ai encore perdu mes couilles au dernier moment.

hier soir en me brossant les dents je me suis dit que j'aurais du faire un podcast vidéo quand j'aurais arreter de geeker. un truc genre : "épisode 01 : pourquoi j'arrete de geeker" ; "jour 1" ; "jour 2" etc. la faille, c'est qu'un podcast, ca se met sur un pc. c'est agaçant, ça. les failles.

ce soir c'est les 18 ans de léa.

quiconque pense que «born in the USA» est un hymne patriotique sur la joie d'être ricain fait un contresens majeur. c'est du power rock qui réchauffe le coeur, soit, mais c'est aussi archi profond. le mec te transporte au fin fond du new jersey: t'es en camion, t'as la chemise ouverte, t'as bu huit budweisers et tu t'en vas chercher ta meuf shirley parce que son beau-père la bat. tu va conduire toute la nuit avec la musique a fond, fumer des marlboro puis te rouler dans l'herbe. et demain, tout ira mieux (promis).

ok, je suis bloqué dans ce putain de désert pour l'éternité. je sais pas pourquoi. je me suis seulement réveillé là  sans me souvenir de rien. je n'ai ni faim ni soif. je marche. pierres, sable chaud et ciel sans nuages. s'étendant a perte de vue. je m'ennuie ici. appelé par certains, "geek", j'avais un penchant pour internet, les cigarettes, la musique et la junkfood. time to change. j'ai vu trop de lascars dans le métro parisien, je me projette dans le subway newyorkais. la ou le climat n'est pas le meme, les gens et les visages ne se ressemblent pas. underground, fait de hangars sombres, de fringues bizarres et de vieilles basses crachant du noiserock déchirant les tympans. impossible d'avoir une conversation normale. parlons de présent et d'avenir avec un masque sur les yeux. cette apres midi la un gars sans cheveux au manteau gris a brulé les cheveux d'alexis qui lui demandait du feu.

réveil.

oui parfois j'ai l'impression de m'abimer davantage dans les autres qu'en m'abimant dans moi-meme. oui parfois j'ai envie de rester seul par choix, allongé sur un lit, et écouter un album de la chanson 1 à la 14, sans parler ni rien faire (ce que vous etes bien incapables de faire). la somnolence n'est pas l'absence de vie. oui parfois je préfère rever silencieux en regardant par la fenetre. oui parfois, plusieurs soirs par semaine je n'ai envie de voir personne, et le cas contraire je vous le fais savoir avec enthousiasme. oui parfois j'ai envie de vider une bouteille de vin en tournant autour des mes méandres, et pour l'instant ca me convient tres bien. ca descend, ca masturbe bêtement le cerveau, ca crée un faux sommeil, mais je sais que je ne peux pas baser ma vie la-dessus. je sais que je dois agir et ne pas attendre d'être frustré par la course du temps, mais il y a autre chose que la performance dans la vie.

oui je m'aventure dans le monde intérieur et j'y trouve autant de vérité qu'ailleurs. oui, la contemplation et le recueillement, ca existe. pouvoir admirer en se taisant, c'est un privilège et ca devient rare. ce que vous faites n'est pas nécessairement plus constructif. ce que je fais et ce que vous faites n'est pas non plus négatif.

vous n'etes pas bizarre ou antisocial, vous avez besoin de vous recentrer et de rever.

une connexion haut débit, 30€.
un nouveau clavier logitech, 85€.
une chaise de bureau ikea, 105€.


s'installer confortablement pour rejoindre des groupes de merde sur facebook, ca n'a pas de prix.

tu l'as vu volver? nan mais je l'ai sur mon disque dur depuis un moment... faut le voir en espagnol. c'est pas pareil en espagnol. c'est un film d'almodovar? ouai, je les ai tous vu mais je connais pas les titres. alors je prens toujours talons aiguilles en référence. ah, moi j'ai vu que la mauvaise éducation. ca parle de quoi? c'est une histoire assez tordue, avec des pédés et un pretre pédophile dans les années 70. pas vu. sinon y'a penelope cruz dans volver. celle qui joue dans vicky cristina barcelona. il faut absolument que t'ailles le voir. tu dors ange?

la chambre de tom le samedi soir. il y faisait chaud et on écoutait kasabian en refaisant le monde allongés sur le lit. une musique agréable, un mur écaillé et un plafond enfumé. atmosphere posée malgré quelques altercations. des assiettes vides sur le bureau et des bouteilles éparpillées sur le lino bleu. une nuit sans sommeil et un thermometre affichant 10°.

i miss you dude

vieux tshirts et pantalons extralarges, cafés fumants dans les mugs marqués have a nice day, vibrant au son des guitares, soleil d'hiver éclatant qui ne réchauffait ni les corps ni les coeurs. des matins à dormir et des reves délirants, des idées condamnées à ne pas se réaliser. démarche chaloupée, 80kg pour 1m91, oeil abattu, signe d'une nuit peu reposante, clope au bec, cheveux mi-longs, main droite dans la poche et écouteurs vissés dans des oreilles invisibles. mais qu'est-ce qu'elles foutent toujours ensemble? maintenant, on le sait. détour par l'avenue foch, je cherchais juste à gagner un peu de temps. elle m'a dit qu'elle n'avait pas pleuré toute la soirée, elle a juste pleuré un peu, elle avait pas envie, c'était juste un petit coup de blues. vite, une clope. cinq euros, un amour. l'ennui mène naturellement chez soi, dans une petite chambre confortable au premier étage d'un hlm. ouvrir la fenetre, laisser la nuit entrer. je prens la photo et je la glisse entre les pages du premier cahier. changement d'avis. sortir. le portable, les clés, des chewings gums, et un billet. quand alexis est arrivé avec sa twingo, on était seuls et on avait froid. garde tes sous et garde espoir. bon anniversaire. a deux heures du matin, sept fous et trois clubs de golf. je vise la lune, a dit lou. on a pas retrouvé la petite balle blanche. alors on s'est dit qu'il avait réussi à toucher la lune, et que la balle est restée la haut.

quand j'étais petit j'étais blond. et je voulais etre écrivain. bonne médecine, le rhum abrège le rhume. je deviens fou. j'ai du temps à perdre en ce moment. et quand on a du temps à perdre, quoi de mieux qu'un blog? on sourit hypocritement aux gens qu'on deteste et on gueule sur ceux qu'on aime... on se perd dans un flot de paroles et on oublie.

so what?

je veux un piano, un (autre) macdo, un concert de john cale, quelques semaines de vacances, du poppers, une xbox, un vélo, une image pour cet article, et un café en face à face avec julie. et tous les cd de jethro tull, aussi.

Once again. We did it.

Il est deux heures dix et j'ouvre ma fenetre pour fumer ma dernière cigarette. au loin, les lumières de la gare brillent. au coin de la rue une femme saoule hurle qu'il pleut, et les gouttes innombrables lui donnent raison. une voiture se gare, le moteur s'arrete et j'apercois en ombres chinoises une jeune femme. qui est-elle? quelques gouttes de pluie tombent sur mes doigts et ma cigarette. la voiture, une 105, remonte la rue et disparait rapidement. deux minutes plus tard, la pluie s'arrete, la femme a arreté de crier. j'écrase ma cigarette, je prens une gorgée de coca. je n'ai pas envie de dormir, je lance la playlist oldies en repeat et je réouvre mon livre à la trente-septième page. demain léo fete son anniversaire.

sweet life

Ya des soirs comme ca ou on a envie d'écrire, mais on trouve pas l'inspiration.

rock makes me feel alright

bon bien sur j'aurais pu écrire un long article résumant les 15 derniers jours, mais j'avais pas la tete à ca. on a encore pas mal d'idées pour le mois d'aout, les vacances sont loin d'etre finies. j'ai commencé à écrire une histoire capillotractée avec des junkies et de la musique punk, avec pour toile de fond le new york de 1977. n'importe quoi, a dit marie. marie is always right.

au fait, j'ai toujours pas arreté de fumer.

Un café, une douche, j'enfile mon bermuda, et je rejoint Max qui m'attend à la gare. Une clope, et le week-end commence. Mangas, steacks, Orange Bud, soleil, bar, Tequila Sunrise, mangas, nuit blanche, Fruity Loops, chaleur, clope, manga. Une chanson d'Alice in Chains dans la tete. Cordons bleus, grele, Jon Spencer, Café, Teeworlds, Cowboy Bebop, Moriarty.

Quatre bouteilles descendues rapidement, Wall-e, pop corn, nez bouché. Je serais allé pisser 3 fois en 2h.

Fraicheur, McDO, pluie, coincés sous la pluie meme, et pour la 2e fois. McDrive sans voiture, deux Chicken Mythic, un bigmac, deux grands coca, deux grandes frites, on court sous la pluie. Nargué par Andréa qui dans son message vante les mérites du soleil espagnol :| Un Samurai Champloo et au dodo.

On oubliera l'alcool renversé sur le lit, la fiction SM postée, la fille qui nous a pris pour des dealers, la carte bancaire avalée par le distributeur, la pénurie de jus de fruit, le mec qui m'a demandé ce que je foutais torse nu au ciné, le pétard jeté par un mec en voiture ayant explosé juste derriere nous, les quelques paquets de clope vidés, le déo qui a fini par le fenetre et le retard du train.

Putain, c'était marrant.

- putain c'est maigre israel vibration

- oué gra

- tin j'ai rien à faire

- t'as qu'à blogger

C'est sur ces mots que se finit le mois de juillet. On s'attendait pas à ca, c'est passé vite mais il reste encore un mois. J'ai fini mes Death Note, je suis triste. Pendant que j'y pense la soirée avant hier c'était drole, toutes ces biatchs avec leurs poseurs et la cerise sur le gateau : Clamence sur scène, une fois encore. On a beaucoup rigolé, on a surtout crié c'est de la merde. (et puis c'était open bar, pourquoi se priver)

Sinon, la merde du dessus c'est EL MOSTRO. Attendez-vous à le voir partout d'ici peu

Bonnes nouvelles en cette fin de juillet, l'annonce d'une irl en aout, le Chien à Plumes qui arrive, une semaine en Ardeche, un détour à Paris et le retour de vacances de certains. :)

that's what she said

J'arrive pas à lire ce putain de bouquin et il reste six jours, depuis deux jours je passe du lit à l'ordinateur et de l'ordinateur au lit, je vais chercher à manger à la cuisine et je sors pour chercher des clopes, il fait chaud et j'écris des merdes sur un carnet, j'y note aussi tout ce que je ne dis pas ici, ca fait tout drole un journal papier comme celui que ma sœur avait à onze ans... Je me souviens elle collait un cheveu sur la couverture comme ca elle pouvait savoir si quelqu'un l'avait lu en son absence. Tu peux pas faire ca avec un blog, coller un cheveu. De toute facon on a plus onze ans.

l'autre jour j'ai rencontré un argentin sur un jeu vidéo et j'ai gardé son msn, j'ai revé qu'andrea sortait avec son prof d'anglais, je dois toujours m'inscrire au code, je dois racheter de la mousse à raser et des bermudas, je devrais plus me dénuder dehors à 4h40 du matin, luc est parti en amérique, demain marie est à la maison, je n'ai plus de cigarettes et j'ai désactivé les commentaires ici.

J'espère qu'il reste des bacs à feter.

J'arrive pas à lire ce putain de bouquin et il reste six jours, depuis deux jours je passe du lit à l'ordinateur et de l'ordinateur au lit, je vais chercher à manger à la cuisine et je sors pour chercher des clopes, il fait chaud et j'écris des merdes sur un carnet, j'y note aussi tout ce que je ne dis pas ici, ca fait tout drole un journal papier comme celui que ma sœur avait à onze ans... Je me souviens elle collait un cheveu sur la couverture comme ca elle pouvait savoir si quelqu'un l'avait lu en son absence. Tu peux pas faire ca avec un blog, coller un cheveu. De toute facon on a plus onze ans.

l'autre jour j'ai rencontré un argentin sur un jeu vidéo et j'ai gardé son msn, j'ai revé qu'andrea sortait avec son prof d'anglais, je dois toujours m'inscrire au code, je dois racheter de la mousse à raser et des bermudas, je devrais plus me dénuder dehors à 4h40 du matin, luc est parti en amérique, demain marie est à la maison, je n'ai plus de cigarettes et j'ai désactivé les commentaires ici.

J'espère qu'il reste des bacs à feter.

Finally Got It =D

En cette fin de juin et de non-anniversaire de ce blog (nous ne sommes plus le 7 mai), passons, si vous le voulez bien, à autre chose.

J'ai fini de lire Les Portes de la perception, d'Aldous Huxley. Une folie pure, il faudrait 8 pages pour résumer ca. Utiliser son blog pour promouvoir un livre qui fait l'apologie des drogues, c'est mal.

4h51. Impossible de dormir. Pourtant rentré de chez Charles à 2h30. Soirée sans (trop d')alcool. Plus beaucoup de cigarettes d'ailleurs. Rolling Stones, lumière éteinte, fenêtre ouverte. La voix de la gare résonne jusqu'ici. En fumant tu penses à l'été qui arrive. Bretagne, soirées alcoolisées, nuits sans sommeil, un BAFA à passer. Chilling is so fucking good dude.

Vendredi l'oral de français. Pas révisé. Pas plus que le reste d'ailleurs. Tu tenteras l'analyse personnelle dans un premier temps. Ensuite tu tenteras d'expliquer au correcteur tes bonnes raisons pour n'avoir rien foutu pendant la semaine de révisions qui t'était gracieusement offerte. On n'apprend pas à ceux qui suivent une filière littéraire à penser, non. On leur apprend à penser comme on veut qu'ils pensent. Tu pensais développer ta créativité, ton imagination? Try again.

Antoine et Charles, sans qui la soirée aurait perdu tout son intérêt.

Aimer le rock. Les Marvels, Christian Bale, les livres et le cinéma. Scarlett Johansson et ces longues nuits devant l’ordinateur. Aimer ses amis, le café, les cigarettes, le coca-cola et la nuit. Aimer la musique, aimer sa sœur. Aimer une fille et se demander comment lui dire. Aimer la guitare, la neige. Les jeux vidéos et les South Park. La philosophie, la gamme de parfums Givenchy et les soirées au bar. Aimer sa chambre, son chien, aimer ne rien faire. Aimer parler, finir une soirée au bord d’un lac ou sur les voies désaffectées d’une gare à refaire le monde sans vraiment savoir de quoi on parle. Aimer Salvador Dali, aimer son cousin, ainsi que cette fille absente depuis de longs mois.

Compter ses vrais amis sur les doigts d’une main, regretter un père absent et une période trouble d’une vie qui commence à peine. Vouloir changer le monde, ne pas le faire, se mettre à rêver d’un confort qui nous est promis. Fermer les yeux lors d’un concert, se laisser bercer par la musique en laissant aller son corps au gré des notes, puis finir en pogo pour se défouler littéralement. Bailler, dormir. Pleurer. Ne pas travailler. Redoubler. Rencontrer de nouvelles personnes, en se demandant lesquelles seront dignes d’être des amis quelques mois plus tard. Ecouter les gens parler et s’entendre dire qu’on ne parle pas assez. S’engueuler avec sa mère, avec ses potes et s’enfermer. Trouer un jean dans un pogo, lire George Orwell et réaliser qu’il ne mentait pas. Ranger une chambre, retrouver des photos et des pièces de 5francs, déménager. Plancher sur une épreuve de bac, fêter la première heure de colle de l’année. Avoir une gueule de bois. Passer de longues heures devant l’ordinateur à jouer, à parler ou à étendre sa culture générale. Se sentir membre d’une communauté, acquérir des responsabilités. Découvrir de nouveaux morceaux, conseiller des films. Préférer rester seul. Disserter au clair de lune à propos de la religion et de l’état du monde avec quelques amis. Fumer un joint dans un bois, un autre dans la chambre de l’internat. Manger des pizza, essayer d'imiter la voix de Ian Curtis en chantant Atmosphere, relire des historiques de conversation MSN. Rire. Rire en pensant au passé, à l’avenir. Rire en pensant à tous ces cours de maths et à l’attitude d’un cousin tant apprécié, tel un grand frère manquant. Attendre. Etre jaloux, pleurer. Puis se sentir fort. Sortir un matin d’hiver en ayant oublié son écharpe, attendre le train. Acheter des cigarettes, un nouveau baladeur et payer un restau à ses amis. Ecouter de la trance dans un bus en partance pour Séville. Se demander si tout en vaut la peine. Refuser de parler de religion, de politique et de sujets qui fà¢chent, faire semblant d’être neutre. Perdre son portefeuille, laver un T-shirt à l'odeur de vodka. Ouvrir sa fenêtre un 15 mai et s’étonner qu’il a neigé. Cueillir des fraises, voler des nains de jardin, jeter des pétards dans des boites aux lettres. Télécharger la discographie de Noir Désir, jouer de la guitare, aller au bowling. S’ouvrir au monde, se marrer, être malade, être triste, heureux, blasé, fatigué. Fatigué. Etre surpris par la mère d’un pote avec du Poppers, voyager, décorer sa chambre. Etre fier. Repeindre les volets. Compter son argent et se dire qu’en bossant on en aurait plus, le dépenser futilement. Conseiller un antivirus à sa sœur, oser dire à ses amis que 2 ans de sa vie ont été passés devant un ordinateur. S’en foutre, se faire engueuler, aller ivre au commissariat un soir en juillet et ressortir 2h plus tard grà¢ce à une connaissance. Vouloir jouer du piano, vouloir faire du cinéma et vouloir être auteur de BD. Regretter les emmerdes causées à sa petite sœur. Changer. Parler d’un été qui approche, jouer à World of Warcraft. Se balader sur les toits à 4h du matin, aller à Paris, rentrer d’une fête en auto-stop. Avoir des projets, un permis, oser avouer à sa mère qu’on fume. Faire de l’escalade, du rafting et écrire son prénom en pissant dans la rue. Parler de sujets qu’on connait, savoir que son interlocuteur nous ment, ne pas lui en vouloir. Voler du champagne au lycée, revenir raide un mercredi soir. Passer un nouvel an avec les gens qu’on aime, puis essayer de s’en souvenir le lendemain. Se poser des questions, refuser de travailler à l’école, aller voir des amis répéter. Passer des nuits blanches à parler, se dire qu’on doit racheter un portable. Ecrire une lettre, chercher la vérité, se lever. Faire cuire des steacks à 4h du matin, glisser des saucisses dans les chaussons d’un ami et des merguez dans le décolleté d’une fille bourrée, et rire en voyant que le chien vient les manger. Prendre son temps, apprendre, comprendre. Se battre. Conduire une R19 dans un champ sans savoir freiner. Voir sa mère découvrir le magazine porno de son petit cousin dans un tiroir et tenter de lui expliquer. Avoir chaud. Passer du bon temps en Irlande. Faire un Ping-Pong avec le copain de sa sœur. Chercher l’inspiration, vouloir fuir. Se faire réveiller un dimanche matin par 3 potes entrés en musique dans l’appartement, souhaiter bon anniversaire à une amie. Se viander en BMX, se dire qu’on doit des clopes à pas mal de monde, rire, manger, ne rien faire et profiter du beau temps. Se réveiller en sursaut, retrouver un CD, l'écouter en boucle pendant 2 jours, l'oublier. Avoir le sourire.

Et se dire que tout en vaut réellement la peine.

Et ca repart :)

Choose life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol and dental insurance. Choose fixed-interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up brats you have spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life.

Hier c'était bien. Paris by night. Comme l'a dit Julie, l'été 2007 sera fructueux.

Et j'entame mon 5e jour sans clope :)

Keep hope alive.

Décidément, ce site me tuera... Mais j'apprécie les levers de soleil.

On My Way - Cocoon

Souvent, je me suis couché trop tard. Bu du vin blanc, fumé des cigarettes à la fenetre. Débarrassé mon vieux bureau pourri pour pouvoir le jeter et laisser place au nouveau. Apprécié les solos de Metallica et la voix de Sid Barrett. Allé au ciné avec celle que j'aimais. Ai vu plusieurs amis endurer un coma éthylique.

Partagé les bonbons volés avec 8gosses du meme age au pied d'un immeuble délabré, écouté Stone Sour à fond dans une Clio accueillant exceptionnellement 7personnes en allant à la plage. Parlé avec elle, évoqué des projets portant sur le logiciel libre et la création d'un bouquin. Rencontré l'homme qui a fait les émissions rock que j'aimerais encore regarder aujourd'hui. Regardé des vidéos inédites de PvP sur WoW, vécu mon reve par procuration, mis en ligne un blog inutile, usé et abusé d'alcools divers, tout en s'esquintant sur du rock californien dans une soirée miteuse où un quart des gens finissaient sous la table.

Fait chier sur Wikipédia, un peu moins sur YouTube. Lu les blogs habituels avec un certain ennui. Fumé ma cigarette sur le quai de gare le lundi matin. Patienté 20 minutes dans un tabac pour acheter un paquet d'OCB Slim. Essayé de chanter Get It On. Commencé à dessiner une soirée où les musiciens seraient par terre, le public tout autour. Pris des risques à l'internat. Corrigé des articles que personne ne lira jamais sur Wikipédia.

Croisé des musulmans à la messe. Pas assez écrit. Filmé un groupe américain improviser une chanson sur des paroles françaises. Redécouvert mes anciennes revues scientifiques. Vu ma mère heureuse avec mon père et inversement. Poussé mon oncle à se lever de table après avoir parlé politique. Caressé mon chien. Me suis vanté de ne jamais regarder la télé. Eu envie de lire Werber. Imaginé des vacances avec des potes dans des paysages de magazines. Aimé Alice. Ai eu ma tronche dans le journal local. Parlé à Geff et Thomas sur msn à 3h du matin. Refait le monde avec Luc, le joint dans la bouche et la tete dans les étoiles. Pris des bains de minuit avec des gens que j'aime.

Ai osé montré à ma mère ce que je faisais dans la vie. Imaginé comment concrétiser des projets qui tiennent à coeur. Passé 3semaines au bord d'un lac avec une dizaine de potes. Ai été très bien classé dans certains jeux vidéos. Fait des nuits blanches à résoudre des énigmes mathématiques tordues. Ai eu des notes pitoyables dans les matières scientifiques. Eté déçu de me réveiller après un reve. Ecrit des articles bidons sur ce blog. Entendu que j'étais timide.

Ai vu mes amis sourire. Découvert le plaisir de vivre, d'etre heureux, d'enfin etre moi. N'ai pas assez dormi. Ne dormira pas plus cette nuit.

Hier soir c'était complètement dingue, Patrick Watson et son groupe sont fous, géniaux, hallucinants. Après dans la rue quelqu'un a appelé les flics (et il n'était meme pas encore minuit), Simon et David se sont ridiculisés et on a parlé des hivers à Montréal qu'on aurait aimé passer avec Robbie, le percu-magicien qui a transformé des casseroles, des pots, un parquet, des fouets de cuisine en instruments de musique - je l'admire infiniment. On a bu, encore, on a raconté des betises, Patrick est tombé amoureux d'un mégaphone, Rémi a imité Vincent Moon, et dans le taxi qui nous ramenait chez Simon, le chauffeur écoutait Rires et Chansons, j'avais envie de lui casser les dents son poste.

J'ai encore envie qu'on soit hier soir, quand Patrick Watson et son groupe sont venus s'installer, qu'on est restés debout qu'on se faisait passer les bières vides pour nos cigarettes, qu'on écoutait du Angel Dust après les bières, la tete qui tourne un peu, le sourire scotché qu'on avait tous.

Ce matin dans le métro pour revenir à la gare il y avait une femme musulmane d'une soixantaine d'années qui portait le voile. L'affiche Calvin Klein, le voile. J'ai eu envie de la prendre en photo, ca aurait fait très travail politique contestataire.

damn

i
feel
so
lonely.

Hier, journée fatiguante... Je viens de me lever et j'écoute Chopin. Je n'ai pas envie de parler et pour une fois, j'ai envie de poster un article. La fenetre MSN ne clignote pas. Tant mieux. Après tout, je n'ai rien à dire alors pourquoi parler ?

Pour etre franc, je suis inquiet. Je ne me suis pas vraiment mis au boulot. Dans quelques jours, les résultats. C'est dur, on ne m'a jamais appris à travailler. Je n'ai jamais eu personne pour me dire : " Fais tes devoirs ! ". Certains diront que je me trouve des excuses. A moitié vrai... Oui, il y a d'autres gens dans ma situation. Et alors ? Bref... Je suis entrain de me prendre en pleine gueule plus de 16 années d'inactivité, de passivité.

Constat alarmant sur un mome qui gache ses prédispositions. Inutile de se mentir ; je sais très bien que j'ai des talents et je les dilapide sur un ordinateur. J'aime lire, je ne lis plus non... Rien à part des lignes de code sur un écran cathodique.

Très intéressant je sais. Mais je n'ai plus goût à rien. Non je ne ferai pas mon darkeux. De toute façon avec des connards qui passent leur temps à te cataloguer au moindre mouvement, t'as plutot intérêt à aller bien... Mais je n'ai plus rien envie de faire à part rester scotché la face liquéfiée, béate, muette. La chaise sacrée. Je me fais pitié moi meme. D'être parmi ces cons qui passent leur temps collé à un écran. Alors que j'aime cent mille fois plus la musique, alors que la guitare m'intéresse tellement plus,alors que je devrais me mettre au piano ! Bah rien ! L'ordinateur c'est tellement plus prenant ! Bref ! C'est peut-etre ce qu'ils appellent un coup de blues.

Avec le recul, on se demande toujours pourquoi. Parions que j'aurais arrêté avant le mois de juillet.